Résumé :
|
À partir de la révolution Meiji (1868), le Japon bascule du féodalisme vers la modernité. Après la défaite de 1945, tendu vers l'objectif de rattrapage de l'Occident, il s'affirme comme puissance industrielle, commerciale, puis financière et accède au statut de « deuxième grand » à l'aube des années 1990. Mais, de 1992 à 2002, il traverse une « drôle de crise » où, malgré une croissance erratique, un chômage en augmentation, un système financier déstabilisé et une déflation tenace, il continue d'accumuler des excédents commerciaux élevés, demeure le premier créancier mondial, conserve un stock d'épargne des ménages important et, surtout, ne relâche pas son effort de recherche. En dépit du vieillissement accéléré de sa population, le Japon dispose d'atouts essentiels pour répondre aux défis du XXIe siècle.
|